MaÎîîître

Philosophe à mes trop nombreuses heures perdues, le nihilisme que j'en retire ne correspond qu'au quart d'un projet qui ne finira qu'au cri d'un coq égorgé sur quelque hôtel d'un Dieu longuement oublié.

On m'appelle MaÎîîître. Ce nom peut vous paraître prétentieux. Et si le personnage peut parfois l'être, prenez le temps de scruter la personne derrière. Né d'une bagatelle, il n'a d'abord pas été voulu. Mais le temps pallie bien et d'un inconfort est né un rappel. Depuis, j'oeuvre à ne pas rougir en l’arborant. Et ce travail ne  s'accomplira jamais. On ne peut que faillir la maîtrise de soi-même.

Corollairement, je ne crois plus en ce monde. Nous sommes fichus. Entre les crises sociales, environnementales, économiques, politiques et existentielles qui guettent ce monde, l'espoir en un futur n'a plus vraiment sa place. Le seul monde que l'on peut sauver est celui que notre conscience et subjectivité représente. Alors autant mieux les joindre et créer quelque chose pendant que nous possédons encore ce luxe.

Au fait, est-ce que j'ai mentionné que j'aime beaucoup les épées?